Antiga Maçonaria Egípcia em Portugal

terça-feira

Entrevista do Grão Mestre Mundial da Ordem Mundial do Rito Antigo e Primitivo Memphis Misraim


Willy Raemakers, ao Jornal, Le Mauricien, em 14/11/08. http://www.lemauricien.com/weekend/index.html















Willy Raemakers, Grand Maître Mondial :


" On ne naît pas franc-maçon, on le devient."

Je vous propose, ce dimanche, de mettre de côté pour un long moment les déclarations, annonces, dénonciations et provocations politiques et les soubresauts de la crise économique, qui n'en finit pas de s'étendre. A la place je vous propose de faire la connaissance de Willy Raemakers, Grand Maître Mondial de l'obédience mondiale maçonnique Memphis-Misraïm. L'interview que je vous propose a été réalisée la semaine dernière lors du passage du Grand Maître à Maurice dans le cadre d'une visite à la loge locale Memphis-Misraïm.


Selon les documents qui m'ont été envoyés vous êtes depuis mai 2006 le Grand Maître Mondial au 99e degré, Très Puissant Souverain Grand Commandeur et Grand Hiérophante du Rite Memphis-Misraïm. Quel est le titre que je dois utiliser pour vous désigner, Willy Raemakers ?

Tout simplement monsieur puisque nous sommes deux individus, deux hommes en face l'un de l'autre. Et puisque les titres que vous avez mentionnés ne sont utilisés que dans le cadre de mes fonctions de Grand Maître au sein de la loge Memphis-Misraïm.

Ces titres sont-ils obligatoires dans le cadre des réunions de Memphis Misraïm ?

Oui, puisqu'ils s'attachent à la dignité de la fonction et à la perpétuation des rites.

Vous avez atteint le plus haut degré de la hiérarchie de Memphis-Misraim, le 99e. Comment fait-on pour atteindre ce sommet ?

Par le travail. En ce qui me concerne cela fait longtemps que je ne crois plus au hasard. Je suis entré dans la franc-maçonnerie en 1983 et depuis j'ai gravi les échelons en m'élevant au fur et à mesure dans les degrés. Notre ordre international a cette particularité que le Grand Maître Mondial en titre désigne pendant qu'il est en exercice son successeur.

Quelle est la durée du mandat d'un Grand Maître Mondial ?

Ce mandat est d'une durée indéterminée…

… fixée par qui ?

Nous avons des conditions à remplir pour pouvoir accéder à la fonction de Grand Maître Mondial. C'est lui qui décide du moment de son départ. Je me situe dans une lignée de filiation initiatique dont le point de départ est un certain Robert Ambelain, notre premier grand Maître international. Il a occupé ces fonctions de 1969 à 1985, année au cours de laquelle il a décidé de désigner son successeur qui a exercé cette fonction jusqu'en 1998 où il a désigné mon prédécesseur, qui lui-même m'a désigné en mai 2006. Le nom et la personne de son successeur sont révélés à un Grand Maître Mondial par des voies que nous appelons ésotériques.

Le Grand Maître Mondial est donc choisi par son prédécesseur sans qu'il doive remplir des conditions ou passer des épreuves ?

Exactement.

Au Tibet on désigne le futur Dalaï Lama alors qu'il est encore un enfant. Dans votre obédience le futur Grand Maître Mondial est désigné à l'âge adulte.

C'est exact. Vous avez utilisé obédience, un mot qui prête souvent à confusion et dont je m'efforce toujours de donner la bonne définition. Je ne suis pas à la tête d'une obédience, mais d'un ordre international. Je préside une institution qui gouverne cet ordre international.

Quelle est la différence entre l'ordre que vous présidez et les autres organisations maçonniques ?

Permettez-moi d'user d'une métaphore pour mieux me faire comprendre. Je pense que notre organisation a, tout comme le corps humain, trois éléments constitutifs : l'âme, le corps et l'esprit. Dans ma conception des choses l'ordre de Memphis-Israïm est l'âme qui s'incarne dans les pays où il est présent dans une obédience, c'est-à-dire une structure administrative qui est de l'ordre du corporel, qui comme tout ce qui est humain est perfectible. Dans le cas de nos obédiences l'âme ne peut se manifester qu'à travers la pratique de certains rites maçonniques, c'est-à-dire un certain nombre de textes. Les autres obédiences n'ont pas la même structure que nous puisqu'elles ne régissent que les trois premiers degrés de la maçonnerie tandis que nous allons jusqu'au 99e degré.

En quelque sorte vous continuez là ou les autres obédiences s'arrêtent. Comment expliquer cette situation particulière qui fait de votre ordre une obédience à part dans le monde de la franc-maçonnerie ?

Nous devons cette particularité au créateur de notre ordre Robert Ambelain, un très grand personnage de la maçonnerie, qui a estimé que dans un ordre qui se veut spiritualiste et déiste il fallait une organisation hiérarchisée avec des degrés regroupés en trois catégories - symbolique, philosophique et hermétique - allant de un à 99 degrés. C'est en cela que nous nous différencions des autres obédiences maçonniques classiques. Nous sommes le véhicule d'un courant ésotérique ininterrompu.

En d'autres mots vous faites partie de la toute première organisation maçonnique, vous êtes les héritiers de la vraie tradition ?

Je n'ai pas dit ça. Nous sommes les héritiers d'une tradition qui remonte à l'Egypte, donc à la nuit des temps. La maçonnerie que l'on appelle spéculative a pris naissance au 18e siècle et quand les premières loges ont été constituées le référentiel a été le temple de Salomon, c'est-à-dire la Bible. Un autre cadre de référence que la nôtre.

L'ordre de Memphis-Israïm entretient-il de bonnes relations avec les autres obédiences ?

De notre point de vue il nous semble que l'esprit maçonnique doit nous dicter d'accueillir dans nos temples les frères et les sœurs d'autres obédiences sans conditions préalables et sans contreparties, dans le sens premier du mot fraternité. Ce qui n'est pas réciproque de la part des autres obédiences.

A quoi cela est-il dû ?

A mon sens au fait qu'ils s'identifient à des structures que je qualifie, moi, d'administratives. Structures qui estiment que les relations entre obédiences ne peuvent exister que dans le cadre de relations officielles.

Est-ce que, pardonnez-moi l'expression, ces querelles de clocher entre obédiences ne sont pas ridicules au sein d'organisations dont un des maître-mots est fraternité ?

Je trouve dommage l'existence de ces barrières administratives. Parce qu'au-delà des différences en termes de rites et de cérémonies il y a des liens très forts qui nous unissent, dont la cérémonie d'initiation. Je pense que nous devrions avoir des relations fraternelles en faisant abstraction des barrières.

Combien de membres compte votre ordre international ?

L'ordre international Memphis-Israïm est une association d'obédiences nationales. Nous sommes présents au Canada, au Chili, en Belgique, en France, en Suisse, au Portugal dans des pays d'Afrique à Madagascar et à Maurice. Au niveau mondial nous devons avoir un peu plus de 500 membres.

Comparé aux autres obédiences vous êtes un tout petit ordre. Est-ce que le nombre restreint de vos membres indique que vous êtes une organisation élitiste ?

Nous voulons d'un rite pratiquant une forme particulière de spiritualité mettant plus l'accent sur l'amélioration de l'homme que sur celui de la société comme objectif direct de l'initiation. Selon moi, la franc-maçonnerie ne doit pas préparer un monde meilleur, mais rendre meilleurs ses membres. Car la société est constituée d'hommes et qu'on ne peut la changer que si les hommes qui en font partie prennent conscience de leurs responsabilités vis-à-vis de cette société de manière individuelle. Nous ne voulons pas nous noyer dans l'anonymat de la société en général. Je pense que comme initié notre devoir est de rayonner dans les différentes sphères dans lesquelles nous évoluons, d'abord dans le cercle familial, ensuite le cercle professionnel. Si cette somme d'individus atteint un degré de conscience suffisant ils pourront, je pense, induire des changements.

Pour le moment vous êtes surtout concernés par l'amélioration de l'individu. Revenons à votre désignation comme Grande Maître Mondial. Je vous dis séance tenante que je suis surpris par cette désignation laissée à la discrétion du Grand Maître en exercice qui, comparée à une élection, ne semble pas très démocratique.

Quand le Grand Maître en exercice estime que le moment est venu pour lui de désigner un successeur il demande, dans le cadre d'un système de cooptation, qu'un candidat soit proposé à l'instance suprême de direction de Memphis-Misraïm

Quelles doivent être les qualités du candidat ?

C'est une question difficile à répondre. Il est extrêmement difficile de mettre en mots cette réponse mais il faut déjà savoir que le candidat ne peut être désigné que parmi ceux qui font partie d'une instance dont les membres ont tous atteint le 95e degré dans la hiérarchie de notre ordre. Il y a probablement dans la désignation un élément qualitatif et un engagement très fort dans la recherche spirituelle. Pour le reste, nous sommes déistes et nous disons que si une personne doit être désignée elle le sera et il y aura convergence entre les points sur sa personne, ce qui est arrivé dans mon cas.

Est-ce qu'il peut avoir divergences sur le candidat proposé.

C'est tout à fait possible, mais ça n'a pas été le cas pour ma nomination. J'ai demandé qu'il y ait unanimité sur ma personne sinon je n'aurais pas accepté le poste.

On pourrait penser que c'était une manière de forcer la main aux membres de l'instance.

Ce n'était ni le cas, ni mon intention. Je voulais tout simplement m'assurer que ma nomination fasse l'objet d'un consensus. C'était très important pour moi. Je ne me considère pas, dans mes fonctions, comme un autocrate. Je suis au contraire très attaché au principe de collégialité. Si j'ai une décision à prendre, je consulte, je demande des avis avant de décider.

C'est paradoxal. Vous êtes, comme le pape, maître après Dieu, avec un mandat dont vous décidez de la durée ; n'avez de comptes à rendre à personne et malgré tout cela vous consultez avant de décider. Vous associez à ce qui pourrait assimiler à un pouvoir royal une dose de démocratie…

Parler de pouvoir royal me semble un peu exagéré. Ce pouvoir est tempéré par un organe collégial qui pratique ce qui me semble très important : le principe de délégation de l'autorité. Donc, je n'interviens pas directement dans le fonctionnement des différentes loges maçonniques, il n'y a absolument aucune ingérence de ma part. Je suis le gardien de certaines traditions et des rites et de nos spécificités en étant, comme notre obédience, totalement anti-dogmatique.

Quels sont les rapports de Memphis-Misraïm avec la religion ?

Il est écrit dans notre constitution - et c'est un de nos principes fondamentaux - que nous ne dépendons d'aucune religion particulière. Nous laissons à nos membres pleine liberté de conscience pour se représenter personnellement celui que nous appelons le grand architecte de l'univers.

Comment recrutez-vous vos adhérents ?

Nous ne pratiquons pas le prosélytisme. Nos futurs adhérents viennent à nous, comme dans tous les courants maçonniques, c'est-à-dire par la rencontre avec un maçon qui s'aperçoit que son vis-à-vis a les qualités nécessaires.

Quel est le profil idéal d'un futur adhérent de Memphis-Israïm ?

Au terme profil idéal je préfère parler de personne initiable à nos mystères d'autant plus que nous sommes dans la maçonnerie plurielle avec différents courants. A la base il faut que la personne concernée souhaite sortir des ténèbres pour aller vers la lumière. C'est-à-dire que cette personne doit, à un moment donné de sa vie, se poser les questions fondamentales : d'où viens-je, qui suis-je et ou vais-je ?..

… il n'y a pas que la franc-maçonnerie qui incite à se poser ces questions qui existent depuis la nuit des temps et à chercher les réponses correspondantes.

C'est vrai. Mais nous les posons aussi. Pourraient venir chez nous des personnes qui souhaitent réaliser un travail de perfectionnement personnel. Des personnes qui sont persuadées que la vie ne se résume pas à notre passage sur terre. Que nous ne sommes pas nés du néant et que nous n'y retournons pas après le passage sur terre. Qui s'interrogent sur le sens de l'existence et sont prêts à entreprendre un travail de recherche initiatique pour atteindre d'autres niveaux de conscience pour développer ou redécouvrir en nous des facultés, des ressources et des possibilités existant à l'état latent.

Est-ce que dans ce monde de plus en plus dépendant du matérialisme, esclave de la facilité et du superficiel, la réflexion et la plongée en soi peuvent-elles intéresser ?

C'est vrai que beaucoup pourront dire en lisant vos questions et mes réponses : à quoi servent ces balivernes ? Mais je me dis aussi que nous avons le devoir de nous sentir responsables du devenir de l'humanité. Comme les altermondialistes, si peu nombreux, mais si indispensables dans le monde où nous vivons et dont je soutiens l'action. Je me dis que le changement ne peut venir que d'une prise de conscience que l'on peut atteindre grâce aux outils de la franc-maçonnerie. Il faut dire aux gens que nous courons à l'abîme si nous ne changeons pas. Le changement est possible grâce à la prise de conscience et je vous en donne un exemple concret : il y a dix ans on a dû considérer le concept de commerce équitable comme une baliverne. Mais peu à peu les gens se sont rendus compte des inégalités criantes entre le monde développé minoritaire et le reste de la planète majoritaire. Depuis, non seulement les boutiques de commerce équitable ont été ouvertes mais leurs produits, qui permettent à des paysans des pays pauvres d'avoir un revenu décent, sont maintenant vendus dans les grandes surfaces.

Vous n'êtes pas une association qui se contente de pratiquer ses rites mais est totalement ancrée dans la réalité du monde ?

Tout à fait. Pratiquer la spiritualité pour moi c'est quelque part, pour utiliser une image, avoir la tête dans le ciel mais avec les pieds solidement posés sur terre. C'est une question d'équilibre. Il ne faut pas négliger le monde de la matière tout en évitant de ne pas en faire une fin en soi, mais un instrument au service des causes qu'il faut défendre. Nous devons avoir un comportement responsable qui n'est pas inné et doit donc être accompagné. Si nous pouvons par l'initiation maçonnique aider l'homme à vivre dans de meilleures conditions il faut le faire. Pour moi la vraie philanthropie ne consiste pas à mettre de l'argent à la collecte mais de s'impliquer réellement dans la vie réelle.

Comment Memphis-Israïm est-elle considérée par les autres obédiences maçonniques : la petite cousine illuminée qui rumine dans son coin ou une petite prétentieuse qu'il vaut mieux ne pas fréquenter ?

Je pense que nous sommes souvent regardés avec curiosité parce que nous avons une manière particulière de pratiquer la maçonnerie. Mais en même temps, je crois, qu'il y a de la sympathie pour nous parce que nous sommes un dernier conservatoire pour une série de pratiques. Nous ne prétendons pas supplanter les autres organisations maçonniques qui sont numériquement puissantes et n'ont rien à craindre de nous. Nous ne sommes pas là pour faire du nombre. Notre but n'est pas de vouloir occuper des territoires et de porter ombrage aux organisations existantes.

Vous êtes davantage des gardiens de la tradition maçonnique…

Nous sommes les gardiens de la tradition certes mais nous ne confondons pas tradition, passéisme et obeissance bornée. Nous vivons dans le monde d'aujourd'hui et devons aussi savoir mettre la modernité au service de la tradition, sans que cette modernité tue la tradition.

Beaucoup de loges maçonniques ont - et certaines le revendiquent même - une certaine influence politique. Est-ce le cas de Memphis-Israim ?

Non. Il est interdit dans nos loges d'aborder les sujets qui divisent les hommes comme la religion et la politique. En tant qu'organisation nous ne pensons pas que nous devrions tenter d'influer sur le monde politique ou le monde religieux, ce qui n'interdit pas à nos membres d'avoir des engagements en tant que citoyens. On m'a proposé dans le cadre de cette visite à Madagascar et à Maurice de rencontrer des personnalités politiques. Je ne refuse pas de rencontrer des personnalités politiques, mais je ne suis pas demandeur de ce genre de rendez-vous.

Je ne sais pas si vous allez le prendre comme un compliment, mais vous présidez vraiment une association maçonnique à part.

Il ne s'agit pas de compliment mais de respect de nos convictions et de notre intégrité. Nous avons pour principe de ne pas parler de politique dans les loges. Nous ne pouvons donc pas solliciter des rendez-vous avec des politiques.

Quels sont vos moyens financiers ?

Très modestes à l'image de notre organisation. Si vous voulez tout savoir je vous dirai que le budget de fonctionnement de notre organisation internationale ne doit pas dépasser les 1 200 euros par an. Donc je voyage à mes frais.

Vous êtes un Grand Souverain très économe !

Nous sommes centrés sur l'homme et son perfectionnement et ne sommes pas partisans de l'extériorisation sauf circonstances exceptionnelles. L'essentiel du travail de maçon est de faire d'un homme brut un homme taillé. Mon devoir principal est de rendre tout ce que j'ai reçu tout au long de mon parcours et de préparer la relève.

Je vais terminer par la question que j'aurais dû vous avoir posée en premier lieu : pourquoi et comment êtes-vous devenu franc-maçon ?

De manière assez curieuse. C'est un collègue de travail qui a senti en lui une intuition qui l'a amené à m'approcher ; et j'étais alors un homme paralysé par la timidité, qui ne savait pas trop où il allait. Pour moi cette rencontre qui était quelque part programmé - je vous l'ai dit je ne crois pas dans le hasard - a donné à ma vie une nouvelle orientation.

Peut-on dire que l'entrée en franc-maçonnerie a fait de vous un autre homme ?

Je préfère dire qu'elle me transforme petit à petit. On ne naît pas franc-maçon, on le devient. C'est un processus qui ne trouve pas son point d'achèvement dans la vie présente mais qui va peut-être se prolonger dans une autre vie. Je crois que nous n'avons pas assez d'une vie pour accomplir notre mission et que nous gardons les outils que nous avons appris à maîtriser pour la suite du voyage.

Maçonaria aumenta o numero dos seus membros em Portugal

António Reis afirmou que as adesões têm sido crescentes, o que justificou com «os tempos de relativismo nos valores morais e éticos». «As pessoas sentem-se um pouco perdidas e procuram valores mais sólidos em que acreditar», acrescentou.

O grão-mestre confirmou a constituição de uma fundação para gerir o património do GOL, com «noventa por cento de aprovações», apesar de reconhecer a existência de alguma polémica à volta deste tema.

Uma sala com os símbolos maçónicos e a decoração adequada à prática dos rituais foram recriadas no Centro de Interpretação da Serra da Estrela (CISE) durante as Jornadas Históricas, que começaram hoje e terminam sábado.

O objectivo, segundo António Lopes, director do Museu Maçónico do GOL, é «mostrar aos não iniciados alguns dos símbolos e rituais da maçonaria».

A décima primeira edição das Jornadas Históricas de Seia trouxe a esta cidade alguns dos nomes mais relevantes do movimento maçónico português. Durante a manhã foram oradores Salvato Teles de Menezes, administrador da Fundação D. Luís I, que abordou o tema «As origens da maçonaria: lenda e realidade», seguindo-se António Lopes, que falou sobre «A maçonaria portuguesa, das origens ao triunfo do Liberalismo».

Durante a tarde falam Eduardo Catroga, sobre «Maçonaria e Política», Maria Belo, que abordará «Consequências políticas da acção da maçonaria feminina», e Alfredo Caldeira, da Fundação Mário Soares, que dissertará sobre a «Maçonaria durante a ditadura do Estado Novo», ao que se seguirá uma mesa redonda, moderada por António Reis, grão-mestre do GOL.

As jornadas sobre «Maçonaria, Sociedade e Política: Uma Visão Histórica», organizadas pelo Arquivo Municipal de Seia, terminaram sábado de manhã, com as intervenções de António Ventura, sobre «A Maçonaria em Seia», de Frei Bento Domingues, sobre «Maçonaria e a Questão Religiosa», e de Joaquim Gomes Canotilho, sobre «Maçonaria e Direitos Humanos» .


segunda-feira

Maçonaria, Sociedade e Política: Uma Visão Histórica, em Seia. Principais Dignatários da Maçonaria Portuguesa reunidos no mesmo evento.

O Arquivo Municipal de Seia vai promover, nos dias 14 e 15 de Novembro, mais uma edição das Jornadas Históricas, desta vez subordinadas ao tema “Maçonaria, Sociedade e Política: Uma Visão Histórica”.


O evento traz a Seia personalidades como Fernando Catroga, Maria Belo (Grã Mestre da Grande Loja Feminina de Portugal) e António Ventura, ligados ao Ensino em Portugal. Estarão ainda presentes Salvato Telles de Menezes, da Fundação D. Luís I, António Lopes, director do Museu Maçónico do GOL, Alfredo Caldeira da Fundação Mário Soares, António Reis (Grão Mestre do Grande Oriente Lusitano), Feliciana Ferreira, Martin Guia (Grão Mestre da Grande Loja Legal de Portugal) e António Arnaut (Past Master do Grande Oriente Lusitano) e ainda Frei Bento Domingues do Instituto São Tomás de Aquino.


As 11ª Jornadas terão lugar no Centro de Interpretação da Serra da Estrela e contarão com a creditação do Conselho Cientifico Pedagógico de Formação Contínua (CCPFC), para efeitos de progressão na carreira docente “06 créditos”.


No âmbito do programa a Casa Municipal da Cultura recebe no primeiro dia do evento, pelas 21:30h, o concerto “Flauta Mágica de Mozart”, da Orquestra do Norte.